DIY - LE CUISTOT DE LA VAPE
Base Arômes Nicotine Additifs Steep

Qu’est-ce que le DIY ?

DIY est l’acronyme de l’expression anglaise « Do It Yourself ». Elle signifie en français « Faites-le vous-même » ou « Fait par vous-même ». Cette expression se rapporte à une large gamme d’activités, parmi lesquelles le bricolage ou la cuisine.

Il est fréquent d’entendre des personnes dire « c’est fait maison ». Cette expression se situe, en fait, dans le prolongement du DIY. Il s’agit de s’adjuger les mérites d’une création issue d’une conception personnelle.

Autrement dit, le DIY est une expression provenant des USA qui désigne la production par soi-même d’un produit. C’est pourquoi le DIY, dans le domaine des liquides destinés aux cigarettes électroniques, désigne le fait de créer et d’appliquer sa propre recette. Ce mode de consommation se base sur la créativité du vapoteur, lequel se transforme en cuistot de la vape. En utilisant le matériel nécessaire (base, matériel de protection, arômes, additifs, boosters), il est capable d’appliquer les dosages qu’il a lui-même fixés et, au bout, d’obtenir un liquide de sa fabrication, une saveur unique qui correspondra à ses goûts, et ceci à moindre coût. Par conséquent, un liquide DIY s’oppose au liquide prêt-à-vaper.

Pourquoi faire du DIY ?

Comme évoqué précédemment, le DIY se pratique dans le monde de la vape et ce « Fait par soi-même » n’est pas sans intérêts.

Tout d’abord, précisons que cette pratique se destine, en premier lieu, aux vapoteurs expérimentés. Il faut en effet avoir une certaine expérience de la cigarette électronique et des e-liquides avant de se transformer en cuisinier de la vape.

Pour ces DIYeurs, ce mode de consommation en appelle à leur créativité. Ils doivent doser des arômes et d’autres ingrédients d’une certaine façon pour aboutir à un e-liquide personnalisé. Finalement, ce liquide fait soi-même présente des avantages gustatifs et financiers.

L’intérêt gustatif

Le premier intérêt d’un DIY e-liquide est d’ordre gustatif. Pour beaucoup d’utilisateurs de cigarette électronique, le goût est un point essentiel. Il est important de pouvoir vapoter un e-liquide dont ils apprécient la saveur. Or il est possible qu’ils ne parviennent pas à trouver satisfaction parmi les liquides prêts-à-vaper disponibles dans le commerce. C’est alors que le DIY intervient.

En effet, avec le DIY, chacun est libre de réaliser les mélanges qu’il souhaite et d’obtenir un goût répondant à ses attentes personnelles. Ces possibilités de mélanges d’arômes sont infinies. Vous pouvez en mélanger autant que vous le souhaitez à partir du moment où la saveur finale vous plaît.

Il faut souligner qu’il existe sur le marché un nombre important d’arômes pour confectionner son e-liquide. Vous avez un choix assez large pour créer des combinaisons auxquelles personne n’a songé avant vous.

La création originale

Le DIY, c’est aussi le plaisir de créer soi-même de quoi vaper. Beaucoup de vapoteurs prennent en effet du plaisir à concevoir eux-mêmes leur e-liquide. Être le créateur d’une saveur originale leur apporte une satisfaction personnelle.

L’intérêt financier

Outre la créativité et l’intérêt gustatif, réaliser un e-liquide soi-même présente aussi un intérêt financier. Tout d’abord, confectionner soi-même son e-liquide revient moins cher que d’acheter un liquide prêt-à-vaper sur le marché. En plus, un e-liquide DIY peut être commercialisé afin de permettre à son créateur de réaliser des bénéfices. Il faut donc garder à l’esprit que concevoir son e-liquide permet non seulement de réaliser des économies, mais également de réaliser des profits.

Comment faire son DIY ?

La réalisation de son e-liquide DIY exige un savoir-faire, du matériel et des ingrédients dont les dosages doivent être millimétrés. Trois étapes constituent le processus de création d’un e-liquide fait maison : le choix des produits nécessaires à la fabrication, les mélanges des arômes et autres produits et le temps de macération avant l’utilisation de l’e-liquide. Dans le jargon de la vape, cette phase de macération se nomme steeping.

Étape 1 : Les produits nécessaires à la fabrication du e-liquide DIY

La fabrication du e-liquide DIY nécessite obligatoirement l’utilisation des éléments suivants :

Étape 2 : La réalisation des mélanges

Cette étape concerne les différents mélanges à faire ainsi que les dosages à respecter pour obtenir votre e-liquide personnalisé. Il faut également, au cours de cette étape, veiller à sa sécurité en utilisant les gants et les lunettes de protection.

En ce qui concerne la base, elle doit constituer entre 80 et 90% du e-liquide DIY. L’additif, qui est optionnel, ne doit pas dépasser les 5%, tandis que le taux des arômes doit représenter 5 à 15%. En respectant ces dosages, vous obtiendrez le e-liquide DIY parfait pour votre cigarette électronique. Bien entendu, il faut, pour être satisfait du résultat, appliquer votre recette à la lettre et respecter les doses qu’elle préconise pour chaque ingrédient.

Étape 3 : Le temps de repos avant utilisation de l’arôme e-liquide

Une fois le mélange effectué, une fois les dosages respectés, il faut observer un temps de repos pour votre e-liquide. Beaucoup négligent cette étape, ce qui est une erreur puisqu’elle est nécessaire pour obtenir un liquide DIY de qualité et pour préserver votre cigarette électronique. Sans ce temps de repos, votre e-liquide peut endommager votre appareil.

Il est également nécessaire de rappeler que le temps de repos dépend de l’arôme présent dans le e-liquide DIY. Il faut donc songer à vérifier le temps de repos nécessaire à chaque arôme sur son contenant afin de suivre correctement les prescriptions.

Une fois ces différentes étapes observées, vous obtenez un e-liquide DIY dont les conditions de fabrication sont optimales pour votre cigarette électronique.

Rôle et dosage de la nicotine dans le e-liquide DIY

La nicotine s’intègre au e-liquide DIY par le biais d’un booster. Elle est responsable du hit, cette sensation dans la gorge que tous les fumeurs connaissent. Plus le taux de nicotine est élevé dans un e-liquide, plus cette sensation est forte. La dose de nicotine injectée dans un e-liquide fait soi-même doit tenir compte du niveau de dépendance du consommateur.

Quel que soit le niveau de dépendance, le taux de nicotine ne doit pas excéder les 18 mg/ml. Pour ceux qui ont totalement arrêté le tabac et pour les non-fumeurs, ce taux doit être nul. Quant à ceux qui ont une faible dépendance, le taux de nicotine doit être compris entre 3 et 10 mg/ml. Enfin, pour ceux qui ont une forte dépendance au tabac, ce taux doit osciller entre 10 et 18 mg/ml. La nicotine doit être manipulée avec précaution.

Nos conseils pour votre sécurité

Voici quelques conseils à suivre pour concevoir soi-même son e-liquide. Premièrement, il est déconseillé de se lancer dans la conception de son propre e-liquide lorsqu’on a des doutes sur les dosages. Le e-liquide conçu avec des mauvais dosages peut engendrer des dégâts sur le long terme, voire des dégâts irréversibles. Si vous avez des doutes sur les dosages, il vaut mieux vous rabattre sur les e-liquides prêts-à-vaper. Vous éviterez tout incident. Deuxièmement, la nicotine est un addictif dangereux pour les enfants, les non-fumeurs et les animaux s’ils venaient à en consommer par accident. Il est impératif de mettre ce produit à l’abri des regards et de la portée de ces derniers.

Enfin, troisièmement, le matériel de sécurité doit être adapté à votre préparation. Il faut impérativement utiliser des gants et des lunettes de protection pour votre propre sécurité. Il faut également lire et respecter les précautions d’usage pour la manipulation de tous les produits dangereux employés pour la concoction de son e-liquide. Les conditions de préparation doivent aussi être adéquates afin d’obtenir un e-liquide DIY de conception optimale.